Florence Mercredi 2 Octobre – Jour 13

A l’heure du laitier, nous reprenons le train pour Rome. Celui qui file. On traîne, on pousse, on porte nos gros sacs. Il n’y a que Miss Put qui ne souffle pas : ni saucisson, ni gros rouge dans ses bagages. Rien que des chapelets, des médailles qui se terrent dans sa valise et des portes clefs qu’elle a avoué avoir achetés, comme s’il s’agissait d’une faute. « Dommage : y a pas d’indulgence plénière dans les TGV ! » lui a dit Samat.

Nous quittons nos amis italiens un peu tristes. « Ciao ciao » en secouant la main élevée vers le ciel comme on a appris à le faire en les voyant. Un train de banlieue prend le relais de son frère rapide. Presque la Thaïlande au regard de sa vitesse ! Dans l’aéroport, on s’installe dans une zone pourvue de grands transats. On les boude trop occupés à faire des vidéo devant l’énorme baie vitrée des avions qui décollent et atterrissent. On assiste à la mise en place de notre avion : « Et ce tas de ferraille va voler avec nous dedans ? ».

On prends nos sièges, on regarde les vidéos en boucle. Sauf Philippa qui joue les copilotes crispé sur le plan de vol. La Thaïlande ! Enfin…

Le Pado fait semblant de nous inviter à la pizzeria. Et non, il se ressaisit. Heureux de sa blague, il s’amuse de nos regards brusquement moroses. Il nous installe dans un petit restaurant de rue pour une bonne plâtrée de riz. On lui aurait fait des bisous.
On téléphone des heures. Au village on raconte une seule histoire en boucle : l’audience du Pape. Finalement, un villageois interroge : « vous avez mangé combien de fois du riz en 15 jours ? » . Oooooooh
Michel Ange, Bramante, les catacombes et Constantin, les basiliques, les mosaïques ça sera pour plus tard. En attendant merci François ! Oui mais lequel ?

Les adieux à l'Italie

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