Édito de février

Temps ordinaire

De dimanche en dimanche, Jésus grandit vite ! A peine les rois mages finissent-ils de bâter leurs chameaux pour s’en retourner vers leur royaume de sable que la liturgie nous entraîne au bord du Jourdain et sur les rives du lac de Galilée. On y voit Jésus enseigner, guérir, pardonner. Ceux qui n’espèrent plus des sciences et n’attendent rien des magiciens veulent le rencontrer, ce médecin venu du ciel. Il en guérit beaucoup. Il pardonne à tous. Alors un grand nombre s’attache à Jésus. Car avoir rencontré le messie empêche de dépendre de personne d’autre. Et nous ?

Bon temps « ordinaire ».

Retour sur le mois de janvier

Le mois de janvier, c’est le début de la saison des mariages. Les rigueurs de la pandémie sont dissipées et les Karens aguerris à la prudence, n’en font pas plus qu’il ne faut. Les invités se pressent aux noces. Un vrai casse tête pour les familles car les cochons sont rares. Eux aussi ont eu leur pandémie et peu sont encore sur leurs pattes. Ces retrouvailles joyeuses signent le retour à une vie plus normale.

Le sourire est moins unanime du coté des collégiens. Ils ont repris le chemin de l’école après 6 mois de jachère. La charrue aura du mal à creuser son sillon. Leur supplice sera toutefois relatif car les classes sont divisées en deux groupes. Les élèves alternent : une semaine en cours, une semaine à la maison. Ça ne ressemble pas au bagne d’autant que la fin de l’année scolaire sonnera mi-mars !

Ce retour à la normale nous donne la joie de revoir Bruno, Francis et Nico. Nos fidèles amis ont profité d’une fenêtre rapidement entrouverte et aujourd’hui refermée pour obtenir un visa sans obligation de quarantaine. Leurs passages dans les villages véhiculent des trains de sourires. Des chantiers aussi : électricité , étanchéité, peinture…

La fin du mois voit l’ouverture de nos premiers lavomatic. On les a surnommés lavomatim. Tim comme Timothée, pour honorer ses suées sur l’alimentation électrique par panneau solaire. On imagine la joie des femmes dégagées d’une corvée astreignante.

Et ce mois-ci encore, on s’étonne de la rapidité avec lequel il a passé !

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