Édito de janvier

Le verbe s’est fait chair

Une disparaît et l’autre arrive, voilà les années qui se succèdent. 2021 nous laisse une bizarre impression : celle d’un temps qui passe vite mais qui dure longtemps à cause de la pandémie.

A cause de Noël aussi qui oblige quelques jours du calendrier mais dont les fruits nous habitent longtemps à condition de saisir l’originalité de Noël. Ici elle nous apparaît en contraste des autres croyances qui nous entourent. Notre Dieu parle ! « Le Verbe s’est fait chair ». On savait qu’il écoute, les prophètes nous l’ont assez dit. Il est aussi celui qui nous parle en Jésus. Mesure-t-on assez l’audace d’un Dieu qui nous adresse SA PAROLE ?

Un Dieu qui parle, c’est un Dieu vivant, c’est un Dieu ami.

Que 2022 fasse de nous des écoutants.

Retour sur le mois de décembre

Le mois de décembre est traditionnellement joyeux. Le riz est engrangé et la récolte fut bonne alors on a le loisir de sourire. Le covid ? Tous font mine de l’ignorer et les Karens rassembleront leurs familles pour fêter l’enfant Dieu. Pas question d’un noël squelettique à la mode 2020. Non ! La mission pourtant doit se montrer plus ferme et les célébrations démultipliées ne seront permises qu’aux gens du village. L’ambiance fut cependant joyeuse obligeant à trouver les ressources qui rendront ce noël mémorable malgré une assistance limitée. Des jeux de kermesse, un petit spectacle parfois, un bingo inédit propageront une belle hilarité, et nos amis de Bangkok se sont mobilisés pour offrir des cadeaux aux enfants Karens. Ce parrainage insolite a comblé plus de 500 enfants Karens. Merci Giving Tree !

Les écoles

Nos écoles nous ont largement occupés. Une inspection inattendue mais espérée a permis de solder le chaos juridique dans lequel se trouvait nos écoles par l’autorisation de devenir école libre subventionnée. Le lourd dossier administratif à produire pour entériner cette décision mobilise bien des énergies : visites, réunions, signatures et coups de tampon nous font espérer une issue favorable le mois prochain. A suivre.

Les réfugiés

Bien tous nos regards nous portent vers la Birmanie ou la situation empire de jour en jour. La semaine dernière plus de 5000 ont franchi le fleuve pour trouver refuge en Thaïlande. Les horreurs vécues qu’ils nous partagent laissent sans voix. Bombardements, fuites vers des abris, traversées du fleuve …

Tout cela laisse sans voix et rends notre impuissance à les aider bien dure à supporter.

2022 sera-t-elle plus clémente pour eux ?

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