Edito du Pado – Décembre 2019

Il y a 60 ans…

Il y a 60 ans, annoncer Dieu a des animistes n’était  pas sans  pièges ou déceptions . L’important pour les Karens d’antan, c’était d’avoir une religion.  Ils s’assuraient  la tranquillité avec les voisins du dessus, les esprits,  moyennant quelques rites dont on ne s’inquiétait pas qu’ils fussent vrais pourvu  qu’ils opéraient ! Les sacrifices animistes laissaient pourtant  les Karens perplexes. Ils voulaient changer. Bouddhiste ? Chrétien ? Peu importait l’étiquette car il en fallait une. 
Alors pour les missionnaires, il aurait été plus simple d’annoncer un Dieu non dérangeant. Un dieu qui laisse tranquille, un dieu silencieux intégré au décor comme la soupière en vieux Gien dans son vaisselier.
Mais voilà notre Dieu vient nous bousculer et réclame la parole pour se dire, il s’invite et à Noël se fait homme pour dire lui même qui il est. Après tout il en avait peut-être assez d’être falsifié, contrefait, traité en objet de vitrine par ceux qui parlent de Lui sans avoir été transformé radicalement par Lui. Noël, Noël c’est un dialogue qui commence, un partenariat qui nous découvre et qui nous transforme. La foi en Jésus Christ n’est  pas qu’une adhésion mais une transformation.
 Beaucoup de Karens l’ont découvert en se préparant au baptême. Ils essayent d’en vivre.

Ce mois ci, nous débutons une chronique singulière. Elle vous relayera les petites histoires des missionnaires d’hier pour rejoindre la grande Histoire de la mission commencée au jour de Pentecôte à Jérusalem.  Nous vous partagerons des historiettes, des anecdotes qui diront autant de la société karenne d’hier que du culot des vieux pères missionnaires. Et il en fallait .., Nous découvrirons  aussi la réponse des Karens au Dieu qui vient.

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