L’homme de la situation.

Décembre 1963

Dans les montagnes entre Maesot et Maesariang où s’est développée la mission, les pentes sont trop raides et les rivières trop profondes pour progresser avec un cheval. Tout était transporté à dos d’homme alors il valait mieux voyager léger. Et pour les sangsues il suffit de se frotter les pieds avec du tabac, les Karens en ont toujours sur eux.
Du 3 au 13 décembre 1963 commença la transmission, le ‘’tuilage’’ du Pado Quintard. Le Pado Mirco effectua sa dernière tournée pastorale en présentant le nouveau Pado. Pas besoin de préparer des brevets d’aptitudes, la forêt baptise elle-même son nouvel arrivant : le père Mirco écrit :
« J’ai vite vu qu’il était l’homme de la situation. Une première journée de marche, sac au dos, pas de plainte. Traversée dangereuse de la rivière Maelit, large d’une trentaine de mètres et qui dévale sur un lit de galets glissants. Il a « atterri » sur l’autre rive, cent mètres plus bas, après plusieurs culbutes et plongeons. Complètement mouillé, son sac aussi ainsi qu’une bonne partie des affaires qu’il contenait, mais sa bonne humeur était intacte ».

Arrivée du Pado Quintard

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