L’Annonce

Années 1960-1970

Une fois dans un village, le missionnaire n’est pas au bout de sa journée, sinon il ne serait qu’un quelconque randonneur. Les villageois, animistes ou catéchumènes se rassemblaient autour de lui pour écouter ce qui était véritablement une Bonne Nouvelle pour les Karens, habitués à vivre dans la crainte des esprits qui les entouraient.
Il y a une soif d’apprendre, mais il y a tant à connaitre, les chants, les prières… L’essentiel est pourtant déjà fait, le choix de la conversion. Le Pado, ne passant pas assez souvent dans chaque village, doit constituer des communautés qui se réunissent pour prier ensemble, les dimanches et parfois dans la maison sous la direction d’un chef chrétien.
Le Père Mirco racontait au Pado Quintard : « Il faut dire que ces braves gens avait la mémoire rebelle, qu’ils attrapèrent des maux de tête et nous des extinctions de voix, pour un résultat assez maigre. « Ne t’inquiète pas dit doucement le vieil Oubala, à qui je donnais un livre de prières et de cantiques, quand tu reviendras nous saurons tous toutes les prières. ».

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