Il y a aussi les Sœurs de St Paul de Chartres

Il n’y a pas que les Pères il y a aussi les Sœurs. Le P. Quintard écrit en 1992 : « Une autre nouveauté dans la pastorale en milieu karen de Maesot, c’est la part prise par les Sœurs de St Paul de Chartres à l’éducation des karens ».

Dès 1972 trois sœurs thaïes de St Paul de Chartres sont venues s’établir à Maesot, au service de la Mission : l’une sera professeur à l’école, une autre responsable de l’ouvroir des filles. Une sœur assistante sociale avait été demandée pour la montagne mais cette demande n’a pu être satisfaite.

En 1989 elles seront cinq : deux continueront à assurer la bonne marche du Centre de Maesot, une autre s’y attachera aux enfants de karens de Birmanie, donc sans papiers. Et surtout deux sœurs visiteront les écoles de montagne. Ainsi il y aura à Maewé une « Maison des Sœurs » dans laquelle elles résideront lors de leurs passages.

En 1997 elles seront dix au service de la Mission karen.

Aux obsèques du P. Quintard, Sœur Maurice, une religieuse de St-Paul de Chartres le remerciera d’avoir appelé les soeurs à venir travailler dans la montagne et leur avoir donné l’occasion de faire un travail missionnaire. Elle était bien placée pour en parler car elle avait travaillé avec lui presque depuis le début. Avec émotion et humour, elle a tracé de lui un portrait magnifique, avec ses grandes qualités et ses petits défauts : « S’il parlait fort, je parlais encore plus fort que lui ».

Soeur de St Paul de Chartres en terre karen

Toutes les chroniques de "La mission se raconte !"

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Publier des commentaires