Une tournée de Noël mouvementée : un éléphant, ça trompe énormément…

Hélas, le propriétaire des éléphants a offert ce jour-là un culte aux esprits. Sa famille et lui-même, ainsi que tous leurs biens, sont « tabou » pendant sept jours : c’est à dire que la maison est interdite à tout étranger et que les animaux ne peuvent dormir hors du village. Manquer à l’un de ces préceptes provoquerait la colère des esprits et il faudrait alors recommencer les cérémonies. Après une longue discussion, le Père Quintard assure que les deux éléphants reviendront dormir au village après être allés chercher les bagages. Il fait nuit noire, les éléphants avancent lentement, il faut le temps d’aller, de charger les bagages et de revenir, « Il est minuit, je me couche aussitôt, exténué par la fatigue et la faim ».

Le lendemain, le Père Léon et les jeunes rejoignent le Père Quintard afin de gagner Maewé. Nouvel obstacle : le patron des éléphants revient sur son offre, prétextant qu’il n’a pas le temps, demandant ensuite un prix exorbitant. Enfin après de longues discussions et l’obtention d’un prix acceptable, le Père Quintard est satisfait et tous partent pour Maewé. « En chemin il y avait des sangsues : les jocistes venant de la ville n’avaient jamais vu ces bêtes-là. Elles sont dans les chemins humides et attendent les passants ; alors elles se collent au corps et sucent le sang. Ce n’est pas dangereux mais c’est désagréable. »

A suivre…

éléphants karens montés

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