Mai et octobre 2004 Formation des professeurs

 

 

Il y a eu des instituteurs qui n’ont jamais rejoint leur poste ou qui, à peine arrivés, se sont enfui lorsqu’ils ont vu quelles étaient les conditions de vie dans la montagne. Des instituteurs « mercenaires » aurait dit St Jean.

Alors les karens ont pris eux-mêmes l’affaire en main : à l’instigation des Pères MEP, des jeunes se sont formés, ceux qui enseignaient déjà ont pris sur leur temps libre pour obtenir les diplômes nécessaires, les écoles ont été reconnues par l’état. Désormais tous les enfants des villages sauront lire et écrire le thaï et puis il y a tant d’autres choses à apprendre. Ceux des enfants qui habitent des hameaux trop éloignés seront pensionnaires à Maewé ou à Poblaki et aujourd’hui à Maepo. L’instruction scolaire obligatoire ne sera plus une fiction.

Professeurs karens - mai 2004
Mai 2004
Professeurs karens - octobre 2004
Octobre 2004

Mais là encore la qualité nécessite préparation, coordination, perfectionnement. On part sur un rythme de deux réunions par an : ici à Maetowo, en mai et en octobre 2004. Les Sœurs de St Paul de Chartres, des éducatrices, sont à la manœuvre.

On ne les nommera pas tous mais il y a là Kru Somsee (Tchrissamo), la directrice de l’école de Maewé, celle-là même que le P. Quintard avait envoyer étudier à Patarawitt en 1967… Et puis Bancong dont nous reparlerons souvent : à Ponouaypou d’abord et surtout lorsqu’il aura troqué sa casquette de professeur pour celle d’entrepreneur.

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