Médailles et croix, précieux compagnons de vie

Le Père Mirco a écrit, parlant de son premier séjour à Maewe, « Il me présenta sa femme et son grand fils ; sans plus tarder, ils prirent la médaille. Avant le soir, quatre autres familles les imitèrent. Le lendemain, une autre en faisait autant dans le village voisin. Pourtant, ils n’avaient entendu ni nos chants, ni le magnétophone, ni les discours éloquents. Simplement, un an plus tôt l’oncle Nwaida était passé avec sa médaille et avait porté témoignage. Ils avaient cru et maintenant ils attendaient d’être éclairés, instruits. Avec quel empressement ils ont reçu la Bonne Nouvelle ! »

C’est ainsi que les Karens se convertissaient, souvent par familles entières. Ils prenaient la médaille. Le catéchiste retirait de leur maison les objets animistes, on leur ôtait leurs bracelets de protection. Alors ils se sentaient vulnérables et on leur donnait des médailles des chapelets, des crucifix. Les Karens comprennent aujourd’hui très bien comment la foi est libératrice et en quoi elle est lumineuse. Pour eux ce ne sont pas de vains mots pour étudiant en théologie c’est leur expérience concrète.

Les Karens catholiques se repèrent encore aujourd’hui à leurs croix d’évêques autour du cou, a leurs médailles et chapelets, aux oratoires de leur maison chargé d’images religieuses, de bougies et d’eau bénite…

Karen en procession

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