Pado Verdière : installation à Mae Sot

En juin 1963, de retour à Maesot, « le P. Verdière se met rapidement en quête d’un terrain où il établirait le poste. Pour ce faire, il entreprend une neuvaine à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui lui trouve immédiatement le lieu idéal pour y bâtir chapelle, maison d’habitation et école. En signe de reconnaissance, il dédiera l’église du nouveau poste à la « Petite Thérèse ».

Le P. Quintard, après neuf mois passés à Maepon, le rejoint sans tarder : « En novembre 1963 je rejoins Maesot où le Père Verdière m’avait précédé de quelques mois pour commencer une école primaire et s’occuper des deux familles catholiques chinoises habitant la ville et faisant commerce dans cette ville cosmopolite frontalière. »

Jusqu’en 1969, le P. Verdière et le P. Quintard se partageront le travail. Au P. Verdière Maesot et Patarrawit : « il travailla dans cette nouvelle mission de toutes ses forces comme tout ce qu’il faisait ». Au P. Quintard la montagne : « De 1963 à 1974 j’ai fait des centaines et des centaines de kilomètres pour connaitre tous les villages karens de la vallée de la Moei et pour faire connaitre Jésus. Trois fois par an je faisais sept jours de marche pour visiter les catéchumènes de Maewé. »

Mais le P. Verdière avait un autre projet en tête : « fonder un monastère de religieux contemplatifs en accord avec les coutumes bouddhistes de la Thaïlande ». Il quitte pour cela Maesot en 1969, c’est le P. Louis Sahuc, MEP, qui le remplacera. Il aura passé en tout six belles années chez les Karens !

Père Edmond Verdière
Père Edmond Verdière - ©Institut de recherche France-Asie

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